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domenica 10 novembre 2013

Mohand Idir Ait Amrane


Kker a mmis umazigh

Debout fils d'Amazigh
Kker a mmis umazigh
Debout fils d'Amazigh
Itij nnegh yuli-d
Notre soleil s'est levé,
Atas aya g ur t zrigh
Il y a longtemps que je ne l'avais vu.
A gma nnuba nnegh tezzi-d .
Frères, notre tour est arrivé.
Azzel in-as i Massinisa :
Cours dire à Massinissa :
Tamurt-is tukwi-d ass-a,
Que son pays est aujourd'hui réveillé,
Win ur nebgh ad iqeddem,
Quant à celui qui ne veut pas avancer,
Argaz ssegnegh yif izem.
(Qu'il sache) qu'un seul de nous vaut Plus qu'un lion
In-as, in-as i Yugurta :
Dis, dis à ....Jugurtha :
Araw-is ur t ttun ara,
Que ses enfants ne l'ont pas oublié,
ttar ines da t-id rren,
Qu'ils le vengeront,
Ism-ls a t-id skeflen.
Qu'ils déterreront son nom.
I Lkahina icawiyen
A la kahina des Chaouis
Atin is ddam irgazen
Qui a guidé les hommes,
In-as ddin i gh-d ydja
Dis: "le pacte qu'elle nous a laissé,
Di laâmer ur ten tett ara
Jamais nous ne l'oublierons"
S umeslay nnegh an-nili
Nous viverons avec notre langue.
Azekka ad yif idali,
Demain sera meilleur qu'hier ,
Tamazight ad tegm ad ternu
Le berbère croîtra et prospérera,
D-tagjdit bb wer nteddu.
C'est le pilier du progrés.
Seg duran id tekka tighri,
Des monts est venu l'appel,
S amennugh nedba tikli
Nous sommes partis pour le combat.
Tura ulac, ulac akukru
Maintenant, maintenant plus d'hésitation,
An-nerrez wal'an-neknu.
Nous briserons mais nous ne plierons pas.
Ledzayer tamurt âzizen
Algérie bien aimée,
Fell am an-efk idammen
Pour toit, nous verserons notre sang,
Igenni-m yeffegh it usigna
Ton ciel s'est éclairé,
Tafat im d-lhurriya.
Au soleil de la liberté.
Igider n tiggureg yufgen
Ô faucon, volant en liberté,
Siwd azul i watmaten
Salue bien nos frères.
Si Terga Zeggwaghen ar Siwa
Du Rio de Oro à Siwa,
D-asif idammen a tarwa.
Enfants, le même sang nous unit.
Aït Amrane Mohand Idir (23 janvier 1945)



Mohand Ou Idir Aït Amrane (Tikidount22 marzo 1924 – Orano30 ottobre 2004) è stato un poeta e un militante nazionalista algerino durante la guerra d'Algeria e un grande difensore della lingua e della cultura berbera.
Dopo gli studi primari e medi a Sougueur, Tiaret e Mascara, frequentò il Lycée Bugeaud di Algeri e si ritrovò compagno di scuola di personalità come Hocine Aït Ahmed e Amar Ould Hamouda, che avrebbero in seguito formato il nucleo attivo dei militanti cabili del movimento nazionale. Deciso a battersi per il riconoscimento della dimensione amazigh(berbera) del popolo algerino, compose diversi canti patriottici algerini in lingua berbera, tra cui il più celebre sarà "Ekker a mmis umazigh" "In piedi, figlio di Amazigh" (23 gennaio 1945).
Iscritto al PPA-MTLD fin dal 1944, si trovò anche lui isolato al suo interno, insieme a tanti altri compagni della sua stessa regione, in seguito alla persecuzione, iniziata da Messali Hadj, degli elementi accusati di "berberismo", e finì per lasciare il partito nell'autunno del 1949. Allo scoppio della guerra d'Algeria, Aït Amrane, che si trovava a Tiaret come insegnante, entrò in segreto nei ranghi del FLN, ma nell'ottobre del 1956 venne scoperto e arrestato.
Uscito di prigione nel 1962, dopo l'indipendenza, entrò nella vita pubblica: eletto deputato all'Assemblea Nazionale Costituente (1962-1964), venne poi nominato prefetto di El Asnam(1965). Nell'autunno dello stesso 1965 riprese l'insegnamento con l'incarico di'Ispettore d'Accademia a Tiaret. Dopo una disputa con Abdelkrim Benmahmoud, ministro dell'Educazione Nazionale dell'epoca, tornò all'attività politica presso il comandante Slimane (Ahmed Kaïd) che lo nominò Controllore Nazionale del partito del FLN, incarico che tenne fino al 1979. Fece poi nuovamente ritorno, fino al suo pensionamento (1985), alla pubblica istruzione, con l'incarico di Ispettore d'Accademia per la wilaya di Ech Chélif.
Dopo la nascita del multipartitismo in Algeria, entrò a far parte della direzione del neonato RCD, di cui divenne membro del Consiglio Nazionale. Per la sua dedizione alla causa del riconoscimento della cultura berbera dell'Algeria, venne poi nominato Presidente dell'Alta Commissione per l'Amazighità (HCA) fin dalla sua creazione, il 17 maggio 1995, carica che detenne fino alla morte.
Il ruolo di Mohand Idir Aït Amrane nella storia nazionale algerina è stato molto importante non solo per la sua attività di combattente per l'indipendenza, ma anche per il grande contributo che diede alla rinascita della consapevolezza dei Berberi. Il suo inno Ekkr a mmi-s Umazigh, cantato da molti dei cantautori cabili di oggi, è ancora considerato un elemento fondamentale dell'identità amazigh.

Mohand Ou Idir Aït Amrane (en KabyleMuḥand u Idir At Σamran) est un poète, militant nationaliste algérien durant la guerre d'Algérie et grand défenseur de la culture berbère, né en mars 1924 au village Takidount (Ouacifs), en Kabylie. Il est mort en novembre 2004 à Alger.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il rejoint le Lycée Bugeaud d'Alger et se retrouve avec des condisciples, tels Hocine Aït Ahmed et Amar Ould Hamouda, qui formeront plus tard le noyau actif des militants kabyles du mouvement national au sein duquel il se bat pour la reconnaissance de la dimension amazigh (berbère) du peuple algérien et écrit en janvier 1945 "Ekker a mmis oumazigh" (Debout fils d’Amazigh), chant patriotique amazigh algérien. Mais il subit, dans les rangs du PPA-MTLD, la purge, initiée par Messali Hadj, des éléments accusés de "berbérisme".
Détenu pour son activité militante et parfaitement multilingue, il intègrera, après sa libération de prison en 1962 la fonction publique et sera nommé préfet d'Orléansville (Chlef). Il se retire de toute activité politique en 1965 et réintègre l'enseignement au poste d'Inspecteur d'Académie à Tiaret. Après un différend avec Abdelkrim Benmahmoud, alors ministre de l'Éducation Nationale, il retrouve l'activité politique auprès du Commandant Slimane (Kaïd Ahmed) qui le nomme Contrôleur national du Parti du FLN, poste qu'il occupera jusqu'en 1979. Il réintègre encore une fois, et jusqu'à sa retraite, l'enseignement au poste d'Inspecteur d'Académie pour la wilaya de Chlef. Il en profite pour publier ses Mémoires après avoir intégré la direction du RCD dont il devient membre du Conseil National.
Le combat pour l'amazighité auquel il aura voué une grande partie de son existence ayant fait des avancées considérables au cours des années 1980 et 1990, il aura le privilège de présider le Haut Commissariat à l'Amazighité, instance officielle rattachée à la présidence de la république, de sa création en 1994, jusqu'à sa disparition en novembre 2004.
En plus de son activité politique, il aura, par son œuvre poétique, puissamment contribué à l'éveil de la conscience nationale par l'édition des poèmes devenus hymnes chantés par les combattants de la lutte de libération et les militants du combat identitaire après le mouvement d'Avril 1980.
extrait de  http://fr.wikipedia.org/wiki/Mohand_Idir_Ait_Amrane

Le temps des chimère

« mon pays ,sais tu qu'il m'a enseigné l'austérité 
du haut de ses tours d'ivoire 
Qu'il m'a fait penser à la liberté ,alors que je ne savais pas 
Que les chaînes qui m'entravaient étaient si longues 
Nous étions jeunes.Orphelins 
J'existais .ainsi que mes frères 
Ils nous ont fait croire que le seigneur ne comprenait
Que leur langue 
Ils ont arabisé (ce qui faisait ) notre originalité
innocente 
Ils ont tout arabisé 
Y compris les vieux vêtement de Mon grand père 
L'ancien nom de mon village 
Le rendement de mon champ obstiné 
Mais mère souhaiterait chanter 
Ses vieilles chansons 
Et moi écrire ce que ma terre a réellement vécu 
Le royaume des bâtons et des feux rouges
auteur :memmis n 'warris


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